
INTRODUCTION
Les sinistres peuvent être de différentes natures (incendie, tempête, accident, effondrement, inondation, etc.) et provoquer une fragmentation très importante. Ainsi qu’une dissémination dans l’environnement du sinistre.
De ce fait des mesures conservatoires doivent alors être mises en œuvre le plus rapidement possible et maintenues si nécessaires :
• arrosage périodique du mélange cendres/fragments et poussières de MCA,
• ramassage des fragments disséminés.
Lors d’un sinistre, le premier danger du chantier tient à l’absence de renseignements sur la stabilité du bâtiment et sur la présence de MCA, de leur nature et de leur état de conservation. Plusieurs types d’interventions sont à prévoir : la délimitation d’un périmètre de sécurité, la dépollution extérieure, la mise en sécurité du bâtiment, l’élimination des éléments en place à l’intérieur du bâtiment et la dépollution du sol.
En fonction de son évaluation des risques, le donneur d’ordre, si nécessaire avec l’appui d’un maître d’œuvre, déterminera le phasage des opérations. Le donneur d’ordre s’assurera de la compétence avérée des entreprises en matière de démolition et de désamiantage dans l’organisation et la passation des marchés. Il est recommandé, notamment pour éviter les risques dus à la coactivité, de faire appel à une entreprise possédant la double compétence.
Les compétences nécessaires sont :
• celles liées au retrait de MCA, validée par un certificat de qualification friable ou non friable en fonction de l’évaluation des risques.
• celles liées aux opérations de mise en sécurité et d’enlèvement d’éléments sans amiante encore en place. L’organisation du chantier prendra en compte l’ensemble des risques présents sur le chantier sinistré (effondrement, amiante, risque chimique, risque biologique, chute d’objets…) pour définir les mesures de prévention collective et individuelle à mettre en œuvre.